Communiqué de presse, le 24 janvier 2018
Ce mercredi 24 janvier, la JOC (Jeunesse ouvrière chrétienne) vient d’envoyer aux parlementaires du Sénat et de l’Assemblée Nationale ainsi qu’aux eurodéputés français son Cahier de doléances, 40 revendications pour l’emploi digne y sont déclinées.
A l’occasion de son dernier rassemblement national : « Jeunes privé·e·s d’emploi digne : Nous ne sommes rien ? Soyons tout ! » et à la suite d’une quinzaine de débats, des milliers de jeunes avaient élaboré 40 revendications pour l’emploi digne. Sur la base de ce document, une pétition est aujourd’hui lancée pour faire reconnaître le terme « Privé·e·s d’emploi » et les propositions pour un emploi digne.
« Aujourd’hui, des milliers de jeunes sont privés de ce droit. Le chômage de masse est un fléau pour les jeunes, et particulièrement celles et ceux issus de quartiers populaires et du milieu ouvrier », rappelle Lola MEHL, présidente de la JOC.
A l’heure où le gouvernement envisage de contrôler davantage les chômeurs et les chômeuses en préférant s’attaquer à une minorité plutôt qu’au fléau qu’est la privation d’emploi, dû au chômage de masse, « le Gouvernement se trompe de cible, estime Lola MEHL. Le vrai problème aujourd’hui, c’est qu’il n’y a pas d’emploi pour tout le monde. On n’agit pas contre le chômage en culpabilisant et en sanctionnant celles et ceux qui sont privé.e.s d’un emploi digne ! ».
La JOC interpelle les parlementaires et les eurodéputés afin d’avoir leur soutien pour la pétition. Elle espère ainsi que la question de la privation d’emploi des jeunes sera portée dans les débats, notamment en cette année de réforme de l’assurance chômage, de la formation professionnelle et de l’apprentissage.
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Télécharger le document de présentation envoyé aux parlementaires
Signer la pétition : www.emploidigne.fr