Le week-end du 20-21 mai, l’Assemblée Générale de la JOC s’est déroulée à Courbevoie. Comme chaque année, les fédéraux du mouvement ont relu l’année écoulée et voté des actions ou orientations pour l’année à venir. Le mandat de Rinà touchant à sa fin, ils ont aussi élu la prochaine présidente de la JOC : Lola.
Voici ce que Lola nous dit aujourd’hui :
« Je suis militante à la JOC depuis 2008. Tout a commencé avec un temps de sensibilisation sur les élections municipales. Ce qui m’a tout de suite plu, c’est que la JOC donne à tous.tes les moyens de comprendre le monde pour que devenir acteur.rice de notre vie et de la société. Je me suis très vite reconnue dans le projet de la JOC. Tout d’abord, par sa dimension militante ouvrière, qui nous invite à nous indigner et agir collectivement. Puis, par sa dimension chrétienne, qui nous pousse à donner du sens à notre vie, à faire passer l’intérêt collectif en premier. Pour moi, tout cela s’entremêle et se nourrit.
La JOC a été une véritable école de vie pour moi : dans ma construction personnelle et dans l’élaboration d’un projet de vie engagé pour une société plus juste et fraternelle.
La JOC m’a permis de me tenir en femme debout, de prendre du recul sur ma vie pour pouvoir y donner du sens. Elle m’a aussi donné les moyens d’agir pour ne plus subir. J’ai porté plusieurs responsabilités au niveau local, puis au niveau national. Aujourd’hui, je dis encore Oui à la JOC, en acceptant l’appel que j’ai reçu pour devenir Présidente Nationale. Touchée par la confiance que l’on m’accorde, portée par la vie des jeunes du milieu ouvrier, désireuse de suivre le Christ, c’est une vraie joie pour moi de continuer à m’engager dans notre mouvement.
Aujourd’hui, j’ai à cœur que chaque jeune qui rencontre la JOC puisse libérer sa parole, analyser ce qu’il.elle vit et mettre en place des actions pour faire changer les choses. Je souhaite aussi que chacun.e puisse se construire avec d’autres dans notre engagement commun. Je veux, par mon mandat, être porte-parole des jeunes du milieu ouvrier, des privé.e.s d’emplois, des petits, pour que leurs souffrances soient entendues et considérées ; pour que leur situation s’améliore. Pour y arriver, je crois aux actions que nous menons, nationalement et localement, et à celles à venir au cours de la 2e année de Campagne Nationale d’Action ».