Le 27 septembre 2018
Le 7 octobre prochain, sera la onzième édition de la journée mondiale pour un travail décent (JMTD) appuyée par l’Organisation Internationale du Travail (OIT).
Née en 2008, à l’initiative de la Confédération Syndicale Internationale, alors que la crise financière menaçait la subsistance de millions de personnes à travers le monde. Elle a mobilisé l’ensemble des syndicats, dans plus de 100 pays, des iles Fidji à l’Alaska. Les travailleurs et travailleuses exprimaient qu’ils en avaient assez des politiques offrant une richesse abondante à un petit nombre de personnes qui profite d’une réglementation laxiste, voire inexistante, des marchés financiers et ce alors que les personnes qui produisent les biens et services de l’économie réelle ont vu leurs salaires stagner ou même chuter.
Depuis cette date, syndicats, associations, mouvements citoyens ont par des mobilisations nationales et locales maintenu la revendication d’un « salaire juste » et exprimé l’aspiration universelle à « la dignité grâce à un travail décent » recommandée par les conventions de travail de l’OIT.
Remettre l’Humain au centre des décisions
Nous n’ignorons pas les limites des recommandations de l’OIT dans une économie mondialisée où les lois du marché s’imposent. Ses pouvoirs sont certes limités par rapport à ceux de l’OMC (Organisation mondiale du commerce), qui elle a un mécanisme de sanction des pays qui ne respectent pas leurs engagements (le mécanisme de règlement des différends). Elle n’est pas impuissante pour autant et reste l’organisation internationale, véritable Parlement Mondial du Travail réunissant Etats, syndicats, employeurs, employeuses, qui continue à faire évoluer le droit du travail dans le monde et par là, la dignité humaine.
En France, des mouvements d’action catholique (ACO, JOC, Mission de la Mer) relayés par leurs instances internationales (Mouvement Mondial des Travailleurs Chrétiens, Coordination Internationale des JOC, Apostleship of the Sea), ainsi que la Mission ouvrière de l’Eglise s’associent une nouvelle fois pour porter ensemble la revendication d’un travail décent pour tous et toutes en appelant les pouvoirs publics français à remettre l’humain au centre de ses décisions.
Télécharger le texte rédigé par l’ACO, la JOC et la Mission de la Mer