JOURNÉE MONDIALE DE LA SANTÉ 2025 - PAROLE DU MOUVEMENT, Fédération de Rouen
5 avril 2025,
Grâce à notre enquête “Parlons santé” nous avons pu rencontrer des jeunes et leur donner la parole autour de sujets comme la santé mentale, la sensibilisation autour de la vie affective et sexuelle ainsi que les informations qu’ils possèdent sur leurs droits en matière de santé.
Les résultats nous montrent aujourd’hui des inégalités sur la quantité d’informations que chacun à sur ses droits en matière de santé. Ces inégalités se basent sur des critères comme le genre ou la classe sociale à laquelle on appartient. Par exemple, plus d’hommes affirment connaître leurs droits en matière de santé que les femmes. Les femmes expriment aussi plus de difficultés dans leurs démarches administratives.
Ils nous montrent aussi que les jeunes ont encore des tabous sur les sujets autour de la vie affective et sexuelle. Aujourd’hui parler de vie sexuelle est encore tabou pour 45% des jeunes. Malgré ce que l’on peut penser, la vie affective est encore pour 38% des jeunes un sujet dont ils ne peuvent même pas parler avec leurs amis.
La santé mentale est le sujet qui est le plus revenu dans nos enquêtes. Aujourd’hui encore 61% des jeunes considèrent que c’est un sujet dont ils ne peuvent pas parler. De plus, ⅓ des jeunes disent aujourd’hui que le regard des autre est une priorité, ce qui nous inquiète par rapport à l’estime et la confiance en soi.
Nous jocistes nous considérons important que les jeunes soient mieux informés sur les structures et systèmes de santé grâce à des organismes passant par les réseaux sociaux, principaux canaux d’informations chez les jeunes. De plus, nous considérons qu’un programme sur la sensibilisation à la vie affective et sexuelle est indispensable dans les écoles dès la primaire en adaptant au fur et à mesure les notions apprises. Enfin nous estimons nécessaire la considération des suivis psychologiques par la CPAM afin de pouvoir bénéficier de remboursements plus conséquents que ceux actuels.
Nous, JOC de Rouen, afin de contribuer à ses avancées, nous voulons nous placer en tant qu’informateur pour les jeunes et nous voulons aussi pouvoir aider des structures et des associations autour de la santé à se faire connaître auprès des jeunes.

