Maïwen témoigne de ses 3 ans de mandat !
Maïwen, à l’âge de 22 ans, s’apprête à conclure un mandat de trois ans en tant que présidente fédérale de la Sarthe, une expérience marquante qu’elle a vécue avec passion et détermination. Alors qu’elle se prépare à passer le relais, Maïwen accepte de revenir sur son parcours, offrant un éclairage précieux sur les leçons apprises et les souvenirs accumulés tout au long de son engagement. Nous avons eu l’opportunité de discuter avec elle de ce que ces années de responsabilité lui ont apporté et des conseils pour ceux qui pourraient hésiter à se lancer, et de ce qui l’a le plus marquée dans cette aventure.
Qu’est-ce que ces années de responsabilité t’ont apportées ?
Beaucoup de confiance en moi, je doute de moins en moins, je suis beaucoup plus sûre de ce que je fais. J’ai acquis des compétences pros : organiser des réunions, une équipe, des planning, la communication etc. ces compétences aujourd’hui je les valorise dans mon parcours professionnel. Personnellement c’est aussi enrichissement, on voit les fédéraux et les jeunes grandir. C’est une richesse que seuls les fédéraux peuvent voir car on prend de la hauteur, on relit.
Qu’est-ce que je dirai à des jocistes qui hésitent à dire oui à un appel ?
C’est bien de se poser la question « est-ce que j’en ai envie ? Est-ce que je pense avoir le temps ? ». Car oui, ça prend du temps. Si tu hésites par manque de compétences et de confiance en toi, c’est faux ! Le fédéral qui t’a appelé croit en toi, il ne t’appellera pas sinon. Si tu as peur, parles avec les anciens fédéraux car y’ a que ça qui marche. C’est bien aussi de prendre l’avis de tes proches hors JOC car ils ont d’autres questions intéressantes.
Un souvenir de toutes ces années à retenir ?
Pas de souvenir spécifique. J’ai été PF un an toute seule, c’était long et dur mais quand d’autres m’ont rejoint, la fierté de voir tous ces jeunes évoluer, de les représenter. Je suis partie de rien mais aujourd’hui ma fédé est belle, il y a la relève, les jeunes sont épanouies. C’est ce qui me rend le plus fière.
Un mot de fin ?
Être fédérale c’est une chance au quotidien et c’est une charge aussi parfois. Vivre les temps et voir les jeunes heureux et fier d’être jocistes ça enlève les points négatifs. Quand on est fédéral il faut communiquer, faire un réseau, oser dire non et être soutenue par les copains. C’est ça la fraternité, elle existe bel et bien en JOC.