Notre tour du monde des JOC se pose aujourd’hui au Cambodge.
En 1960, un professeur de français propose la JOC à certains de ses élèves. L’engouement pour la JOC n’est pas présent à l’époque et ce n’est qu’en 2003 que le mouvement se développe au Cambodge, un pays où peu de chrétiens habitent. Les débuts se font avec trois ouvriers qui découvrent le principe de la Révision De Vie. Ils partagent cette découverte avec leurs copains et des équipes JOC se forment peu à peu, surtout à Phnom Penh, la capitale.
Au Cambodge de nombreux jeunes doivent quitter les campagnes pour trouver du travail en ville, dans les usines. Ils vivent alors dans des conditions très précaires : salaires bas, surpopulation, pas de sécurité sociale…
La JOC est un lieu qui leur permet d’exprimer ce qu’ils vivent et de faire des actions. Différentes campagnes ont été menées, en rapport avec la santé et la dignité des jeunes travailleurs. Une fois par an, au Cambodge, une rencontre est organisée avec les ouvriers de diverses entreprises afin d’échanger autour des droits du travail et de l’Homme, souvent non respectés.
Les jocistes ont envie de sensibiliser la population et de faire en sorte que la voix des jeunes soit entendue dans la société.
La JOC est aussi un lieu pour décompresser après le travail. Pour cela, la JOC organise des camps à la mer, des ateliers de dessins ou des soirées festives. Ces différents temps sont aussi l’occasion de créer des objets qui pourront être vendus pour collecter des fonds pour le mouvement.
François et Amélie,
vos reporters, jocistes sans frontières